Droit international public général
La guerre en Ukraine déclenchée par les Russes il y a quelques mois jette une lumière crue sur l’état de notre société internationale, conduisant de nombreux observateurs à douter sérieusement de l’efficacité du droit international public censé l’encadrer…
Cet épisode dramatique vient en effet s’ajouter aux nombreuses crises qui ont marqué ces vingt dernières années – crise économique et financière, question migratoire, lutte contre le terrorisme, guerre commerciale, dossier de la lutte contre le changement climatique et pandémie de la Covid-19 enfin – imposant assurément de repenser un système multilatéral largement défini au sortir du second conflit mondial.
Sur un plan plus structurel enfin, la société internationale a connu des évolutions profondes ces soixante-dix dernières années, avec le développement des organisations internationales (l’ONU bien sûr, mais aussi le Conseil de l’Europe, l’OCDE, l’OMC…) – dont certaines ont donné naissance à de véritables sous-systèmes autonomes, celui de l’Union européenne tout particulièrement –, la création de juridictions internationales (Cour internationale de justice, Cour européenne des droit de l’homme, Cour de justice de l’Union européenne, Tribunal international du droit de la mer ou encore Cour pénale internationale), l’affirmation incontestable des acteurs privés (Organisations non gouvernementales, entreprises multinationales et individus), et la transformation des modes de production du droit international avec l’essor de la soft law à côté, voire à la place, de la hard law traditionnelle.
Dans ces conditions, de multiples questions se posent aujourd’hui : l’État a-t-il encore la « taille critique » et les moyens pour agir efficacement à l’échelle internationale ? pourquoi est-il pertinent d’affirmer qu’il existe une crise des organisations internationales, et plus largement du multilatéralisme ? quelle est la compétence de la Cour pénale internationale ? les traités constituent-ils encore la source principale du droit international public ? quelles sont les modalités d’articulation entre les sources internationales et les règles nationales ? quelles sont les caractéristiques de la responsabilité internationale ?...
Ces différents débats, et bien d’autres, sont abordés dans cet ouvrage qui fait une place à l’actualité la plus récente afin d’éclairer les étudiants de tous niveaux, intéressés par les questions internationales.
Type de produit | Livre |
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Format | Livre broché |
EAN / ISSN | 9782390133704 |
Nom de la collection | Paradigme – Métiers |
Poids | 532 g |
Disponibilité | En stock |
Nombre de pages | 326 p. |
Avec exercice intégré | Non |
Editeur | Larcier |
Langue | Français |
Date de publication | 22 juin 2022 |
Disponible sur Strada Belgique | Non |
Disponible sur Strada Europe | Non |
Disponible sur Strada Luxembourg | Non |
Avertissement
Abréviations
Préface
Introduction générale
PARTIE I – Les acteurs du droit international public
Titre I – Les acteurs publics
Chapitre 1 – L’État en droit international
Chapitre 2 – Les organisations internationales
Titre II – Les acteurs privés
Chapitre 1 – Les organisations non gouvernementales (ONG)
Chapitre 2 – Les entreprises multinationales
Chapitre 3 – L’individu
PARTIE II – Les sources du droit international public
Titre I – La formation des sources du droit international public
Chapitre 1 – Les sources conventionnelles
Chapitre 2 – Les sources non conventionnelles
Titre II – La mise en œuvre des sources du droit international public
Chapitre 1 – La mise en œuvre du droit international dans l’ordre interne
Chapitre 2 – La mise en œuvre du droit international dans l’ordre international
Conclusion générale
Annexes
Bibliographie sélective
Table de jurisprudence
Index