Le droit à l'oubli numérique
Données nominatives - approche comparée
Via une approche pluridisciplinaire, l’ouvrage se prononce sur l’opportunité théorique de reconnaître formellement un droit à l’oubli en droit prospectif, sur ses éventuels contours et sur les difficultés que représenterait, le cas échéant, la mise en application d’un tel droit. Il tend à démontrer que la reconnaissance du concept même de « droit à l’oubli » n’est pas nécessairement opportune. Il propose donc, de manière alternative, une application des règles actuellement en vigueur, notamment en matière de droit de la personnalité et de droit administratif.
Il insiste sur la nécessité d’appliquer le droit existant avant d’envisager de créer des droits nouveaux. Il met également en lumière l’importance que représente la mise en balance des différents intérêts qui peuvent s’opposer à la reconnaissance juridique de la possibilité d’obtenir l’oubli.
Les chercheurs sont également convaincus qu’une approche mondialisée du sujet est absolument indispensable, et qu’il est vain d’essayer de résoudre cette problématique sur le plan national ou européen. Devant les difficultés matérielles que soulève la mise en application des dispositifs déjà prévus par la loi dite « informatique et libertés » (effacement, opposition, etc.), les auteurs proposent de développer le recours aux instruments dits de « soft law ».
Au final, l’ouvrage, sans proposer de remettre à plat l’ensemble des dispositifs actuellement existants, fait état de nombreuses propositions tendant à mieux répondre à la revendication sociale d’oubli, sans ignorer les difficultés juridiques et informatiques relatives à la mise en œuvre des dispositions textuelles.
Version numérique disponible sur :
- Strada lex Belgique
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Type de produit | Livre |
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Format | Livre broché |
EAN / ISSN | 9782804477721 |
Nom de la collection | Création Information Communication |
Poids | 706 g |
Disponibilité | En stock |
Nombre de pages | 452 p. |
Avec exercice intégré | Non |
Editeur | Larcier |
Langue | Français |
Date de publication | 16 nov. 2015 |
Disponible sur Strada Belgique | Oui |
Disponible sur Strada Europe | Non |
Disponible sur Strada Luxembourg | Non |
Auteurs
Remerciements
Introduction, par David Dechenaud
PARTIE 1 – L’OUBLI, LE DROIT, LES DROITS
Chapitre 1 – Droit à l’oubli numérique, élément du droit à l’autodétermination informationnelle ?, par Cécile de Terwangne
Chapitre 2 – Droit à l’oubli numérique et droit au respect de la vie privée : attention, un droit peut en cacher un autre !, par Jean-Michel Bruguière
Chapitre 3 – Droit à l’oubli des personnes condamnées versus liberté d’expression, par Hafida Belrhali-Bernard
Chapitre 4 – Définir et revendiquer l’oubli : une perspective philosophique, par Aurélien Faravelon
PARTIE 2 – LE DROIT À L’OUBLI, AFFIRMATION ET MANIFESTATIONS
Chapitre 1 – Droit à l’oubli numérique, la loi informatique et libertés et le projet de règlement européen, par Latifa Chelbi
Chapitre 2 – Le droit à l’oubli appliqué aux personnes morales, par Amélie Favreau
Chapitre 3 – Un droit à l’oubli dans le champ des documents administratifs ?, par Julie Arroyo
PARTIE 3 – LE DROIT À L’OUBLI, APPROCHES COMPARATIVES
Chapitre 1 – Sens et possibilité d’un droit à l’oubli en droit anglais, par François Viangalli
Chapitre 2 – Sens et possibilités d’un « droit à l’oubli » aux États-Unis, par Fabien Girard
Chapitre 3 – El derecho al olvido en Internet: la experiencia española, par Artemi Rallo
PARTIE 4 – LE DROIT À L’OUBLI, ENTRE THÉORIE ET PRATIQUE
Chapitre 1 – Droit à l’oubli numérique : quel alignement entre chartes et pratique ?, par Sophie Guicherd, Marie-Laurence Caron-Fasan et Nicolas Lesca
Chapitre 2 – Droit à l’oubli : quel rôle pour le délégué à la protection des données personnelles ?, par Bruno Rasle
Annexes
Bibliographie générale
Index alphabétique